Emmanuel Macron ne voit pas de raison de changer la participation de l’Etat dans Renault

Le président de la République est ainsi revenu sur les propos de son ministre de l’économie, Bruno Le Maire.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 06h28, mis à jour à 07h38

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En déplacement à Tokyo, le président Emmanuel Macron a rejeté l’idée d’une baisse de la participation de l’Etat dans Renault. « Rien ne justifie qu’on vienne changer les participations croisées, les règles de gouvernance et, a fortiori, la participation de l’Etat dans Renault qui n’a rien à voir avec [la crise que traverse actuellement l’alliance avec] Nissan », a-t-il déclaré jeudi 27 juin aux journalistes, en marge d’une conférence sur les technologies à Tokyo.

Le président de la République est ainsi revenu sur les propos de son ministre de l’économie, Bruno Le Maire, qui s’était dit prêt, début juin, à abaisser la part de l’Etat dans le groupe au Losange, actuellement de 15 %, pour tenter d’apaiser les tensions avec Nissan, très rétif aux interférences du gouvernement français. En refusant d’envisager une modification du schéma capitalistique actuel, le chef de l’Etat français a aussi envoyé un message clair au patron de Nissan, Hiroto Saikawa.

« C’est le résultat de l’histoire, on ne va pas le revisiter maintenant, ce n’est pas ça le sujet, ce n’est pas en changeant les participations que Nissan ira mieux », a affirmé Emmanuel Macron. Et d’insister : « les résultats qu’on a eus récemment, ils ne sont pas liés aux participations, ils sont industriels. Qu’on fasse moins de politique et moins de finance et plus d’industrie, plus d’innovation technologique. »

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Source : Le Monde.fr

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