Le lanceur spatial Falcon-9 a décollé dimanche matin de Cap Canaveral (Floride), avec à son bord l’atterrisseur japonais Hakuto. Le lanceur spatial Falcon-9 a décollé dimanche matin de Cap Canaveral (Floride), avec à son bord l’atterrisseur japonais Hakuto.

Un atterrisseur lunaire construit par une entreprise japonaise, qui pourrait devenir le premier engin privé mais aussi japonais à atterrir sur la Lune, a décollé dimanche 11 décembre de Cap Canaveral. Le lancement a été effectué par une fusée SpaceX à partir de la base américaine de Floride, après deux reports dus à des vérifications supplémentaires.

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L’engin lunaire, fabriqué par la start-up Ispace de Tokyo, est parti à bord du lanceur spatial Falcon-9 à 2 h 38 locales (7 h 38 GMT), selon des images retransmises en direct. Jusqu’à présent, seuls les Etats-Unis, la Russie et la Chine ont réussi à faire atterrir des robots sur la Lune, située à environ 400 000 kilomètres de la Terre.

Ispace, qui compte environ 200 employés, entend mettre en place « un service de transport vers la Lune fréquent et à bas coût ». Le projet Hakuto de cette entreprise était l’un des cinq finalistes de la compétition internationale Google Lunar XPrize, qui s’était achevée sans vainqueur, aucune compagnie n’ayant réussi à faire alunir un robot avant la date fixée (2018). Mais certains projets n’ont pas été abandonnés.

Un autre finaliste, de l’organisation israélienne SpaceIL, avait échoué en avril 2019 à devenir la première mission au financement privé à réussir l’exploit. L’alunisseur s’était écrasé sur la surface en tentant de se poser.

Un mini-rover des Emirats arabes unis

La société Ispace a conçu son embarcation pour utiliser un minimum de carburant afin d’économiser de l’argent et de laisser plus d’espace pour le fret. L’engin emprunte donc un chemin lent et à faible énergie vers la Lune, volant à 1,6 million de kilomètres de la Terre avant de faire une boucle et de croiser la Lune d’ici à la fin avril.

L’alunisseur japonais a embarqué le premier rover lunaire des Emirats arabes unis, un petit robot mobile d’une dizaine de kilos, équipé de caméras françaises, qui doit fonctionner en surface durant les dix jours de la mission.

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Le Monde avec AFP

Source : Le Monde.fr

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