Le président des JO de Tokyo, Seiko Hashimoto, s’exprime lors d’une conférence de presse, lors de la réunion de la commission exécutive du CIO, à Tokyo,  au Japon, le 21 avril 2021.

L’organisation des JO de Tokyo s’avère décidément être une gageure à l’épreuve de la pandémie de Covid-19. Les organisateurs de la compétition ont signalé, jeudi 22 avril, la première infection au coronavirus lors du relais de la flamme olympique au Japon. Les organisateurs ont déclaré qu’un homme d’une trentaine d’années, qui avait participé au relais sur l’île de Shikoku (ouest), avait été testé positif, sans préciser ni son rôle ni son identité. Il s’agit du premier cas signalé en lien avec ce relais, qui a été interdit d’accès sur la voie publique dans certaines zones, par crainte de la propagation du virus.

Les organisateurs s’étaient engagés à travailler avec les autorités médicales pour « prendre les précautions nécessaires pour organiser un relais de la flamme en toute sécurité », alors que les JO, reportés d’un an en 2020, doivent maintenant s’ouvrir le 23 juillet.

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Annulé dans certaines villes

La ville historique de Kyoto est la dernière en date à exprimer de fortes réticences vis-à-vis de ce relais, des médias locaux rapportant que les autorités municipales vont demander qu’il ne se déroule pas sur la voie publique. Selon le journal Asahi, Kyoto pourrait proposer d’organiser le relais à l’intérieur du château de Nijo, classé au Patrimoine mondial de l’Unesco.

La semaine dernière, la flamme a été portée sur un parcours fermé dans un parc de la ville voisine d’Osaka, le public ayant été tenu à l’écart. Okinawa, dans le sud du Japon, et la ville de Matsuyama, dans l’ouest, ont également annulé le relais de la flamme olympique en raison de l’augmentation des cas de Covid-19.

Les organisateurs insistent sur le fait que le relais, qui implique environ 10 000 coureurs traversant les 47 départements japonais, peut être organisé en toute sécurité dans le cadre de règles sanitaires très strictes. Ils ont prévenu que certaines parties pourraient être suspendues si trop de spectateurs se rassemblent en un même lieu.

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Le relais a débuté le 25 mars à Fukushima (dans le nord-est du pays), les spectateurs n’ayant pas été autorisés à assister à la cérémonie de départ et à la première étape. Le Japon connaît actuellement une nouvelle vague d’infections et un nouvel état d’urgence pourrait être déclaré, vendredi, dans certains départements, dont Tokyo et Osaka.

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Le Monde avec AFP

Source : Le Monde.fr

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