Tokyo avait annoncé en décembre 2018 se retirer de la Commission baleinière internationale et que le moratoire international imposé en 1986 ne s’appliquerait plus.

Le Monde avec Reuters Publié aujourd’hui à 14h31, mis à jour à 15h31

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Cinq bateaux baleiniers japonais s’apprêtent à repartir en mer alors que le Japon reprendra officiellement, lundi 1er juillet, la pêche commerciale de la baleine.

Tokyo avait annoncé en décembre 2018 se retirer de la Commission baleinière internationale (CBI), et que le moratoire international imposé en 1986 ne s’appliquerait plus.

Le Japon n’avait en réalité jamais totalement renoncé à la pêche à la baleine, continuant à la pratiquer à des « fins scientifiques » dans le Pacifique-Nord et l’Antarctique. Un moyen, disaient les défenseurs des cétacés, de contourner le moratoire.

La chasse commerciale à la baleine, soutenue par le premier ministre, Shinzo Abe, sera cependant restreinte à la seule zone économique exclusive (ZEE) japonaise.

Même pendant le moratoire, les Japonais continuaient de pêcher 5 000 tonnes de baleines par an.
Même pendant le moratoire, les Japonais continuaient de pêcher 5 000 tonnes de baleines par an. DON EMMERT / AFP

Si les partisans de la pêche à la baleine mettent en avant le caractère culturel et ancestral de cette pratique, le secteur baleinier ne représente en réalité que 300 emplois directs au Japon, tandis la chair de baleine n’y représente que 0,1 % de la consommation totale de viande, selon des données gouvernementales.

Pour Joji Morishita, ancien commissaire du Japon à la CBI, la question se pose de savoir si la pêche commerciale est encore viable au Japon.

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Source : Le Monde.fr

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