Tomohiro Hito avait tué sept personnes et blessé dix autres à Tokyo en 2008. Tomohiro Hito avait tué sept personnes et blessé dix autres à Tokyo en 2008.

Un Japonais définitivement condamné à la peine de mort en 2015 pour avoir tué sept personnes dans les rues d’Akihabara, quartier de l’électronique à Tokyo en 2008, a été exécuté, ont annoncé mardi 26 juillet des médias locaux dont la chaîne publique NHK.

Agé de 25 ans au moment des faits, Tomohiro Kato avait percuté sciemment des passants avec un poids lourd avant d’attaquer, avec un poignard, des gens dans la foule. Sept personnes avaient perdu la vie, dix autres avaient été blessées.

La peine capitale avait été confirmée par la Cour d’appel en septembre 2012 après un verdict de première instance prononcé en mars 2011, et la Cour suprême du Japon avait rejeté l’appel de M. Kato en 2015, rendant la peine définitive.

Le condamné, à l’époque travailleur temporaire dans une usine de fabrication de pièces d’automobiles d’une petite ville du centre du Japon, avait appris peu avant le massacre que son contrat allait se terminer fin juin 2008. Logé par son employeur, il allait également perdre son appartement et avait confié sur internet craindre de devenir sans domicile fixe.

Première exécution depuis décembre 2021

Lors d’une audience, Tomohiro Kato avait en outre expliqué avoir commis ce crime en raison de critiques dont il avait été l’objet sur internet. Après le massacre, les autorités nippones ont interdit la possession de poignards à double tranchant dont la lame dépasse 5,5 centimètres.

Sollicité par l’Agence France-Presse, le ministère de la justice n’était pas en mesure de confirmer son exécution dans l’immédiat.

Lire aussi : Premières exécutions de condamnés à mort au Japon depuis 2019

Il s’agit de la première application de la peine capitale au Japon depuis décembre dernier, quand trois condamnés à mort pour des meurtres avaient été exécutés par pendaison le même jour.

Le Japon est, avec les Etats-Unis, l’un des derniers pays industrialisés et démocratiques à recourir encore à la peine capitale, une sentence largement soutenue par l’opinion publique nippone.

Le Monde avec AFP

Source : Le Monde.fr

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