Fumio Kishida salue les militants et les cadres de son parti après avoir été élu à la présidence du Parti libéral-démocrate, à Tokyo, le 29 septembre 2021. Fumio Kishida salue les militants et les cadres de son parti après avoir été élu à la présidence du Parti libéral-démocrate, à Tokyo, le 29 septembre 2021.

Le nom du futur premier ministre japonais est désormais connu. Fumio Kishida a été choisi mercredi 29 septembre pour diriger le Parti libéral-démocrate (PLD, droite conservatrice), au pouvoir au Japon. Il est ainsi assuré de devenir le prochain chef de l’exécutif. Un vote au Parlement doit avoir lieu le 4 octobre.

Kishida, ancien ministre des affaires étrangères âgé de 64 ans, a obtenu 257 voix lors du second tour d’un scrutin interne au PLD, contre 170 voix pour son rival, Taro Kono, 58 ans, le « Monsieur Vaccination » du gouvernement sortant et l’une des figures politiques les plus connues de l’archipel.

L’actuel premier ministre, Yoshihide Suga, impopulaire après un an à la tête du pays, avait décidé de ne pas se présenter à ce scrutin du PLD, qui domine la vie politique japonaise depuis 1955.

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Les promesses de Kishida

Fumio Kishida, ministre des affaires étrangères de 2012 à 2017, avait promis de renforcer les mesures de relance économique liées à la pandémie s’il était élu. Lors de sa campagne, il a cherché à tirer parti du mécontentement de l’opinion publique à l’égard de la gestion de la crise sanitaire, qui a fait chuter la cote de popularité du gouvernement Suga. Il a mis en avant ses qualités d’écoute et a invité les Japonais à lui faire part de leurs demandes et de leurs idées.

Il devra faire face à pléthore de défis, de la conduite d’une reprise économique post-pandémique aux menaces que représentent la Corée du Nord et la Chine. Le programme de M. Kishida ne prévoyait pas de modifier radicalement la politique étrangère, économique ou militaire du Japon.

Le Monde avec AFP

Source : Le Monde.fr

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