A l’aéroport de Narita, à l’est de Tokyo, le 2 décembre. A l’aéroport de Narita, à l’est de Tokyo, le 2 décembre.

Le gouvernement nippon a annoncé, jeudi 2 décembre, être partiellement revenu sur sa demande aux compagnies aériennes de suspendre les nouvelles réservations à destination du Japon, expliquant vouloir ainsi s’assurer que ses ressortissants pourront regagner leur pays.

Face aux craintes concernant le variant Omicron, Tokyo avait demandé mercredi 1er décembre aux compagnies aériennes de suspendre toutes les nouvelles réservations à destination de son territoire pendant une durée d’un mois – une décision qui affectait aussi bien les citoyens japonais que les résidents étrangers.

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« Cette demande a provoqué la confusion parmi les personnes concernées et le premier ministre a donc demandé au ministère des transports de revoir la question afin de prendre en compte les demandes des citoyens japonais » qui veulent regagner l’archipel, a déclaré le porte-parole du gouvernement, Hirokazu Matsuno.

Ces nouvelles restrictions interviennent alors qu’un deuxième cas du variant Omicron du Covid-19 sur le sol japonais a été confirmé mercredi. Le gouvernement a précisé qu’il s’agissait d’un voyageur arrivé du Pérou la semaine dernière. Le premier cas, annoncé mardi, concernait un homme en provenance de Namibie.

Fermeture des frontières à tous les visiteurs étrangers

Par ailleurs, le Japon avait annoncé lundi la fermeture de ses frontières à tous les visiteurs étrangers, trois semaines seulement après avoir assoupli certaines restrictions pour permettre l’entrée de voyageurs d’affaires, d’étudiants et de stagiaires étrangers.

Il avait aussi décidé mardi la fermeture de ses frontières à tous les ressortissants étrangers en provenance de dix pays d’Afrique australe, dont l’Afrique du Sud, où a été identifié pour la première fois le variant Omicron.

Le Japon a été relativement épargné par la pandémie, avec quelque 18 350 morts depuis début 2020. Il a également évité des mesures strictes de confinement, contrairement à de nombreux autres pays. Après un démarrage lent, la campagne nationale de vaccination s’est accélérée et près de 77 % de la population du pays a désormais reçu deux injections. L’administration d’une troisième dose a commencé mercredi pour les personnes totalement vaccinées depuis huit mois au moins.

Officiellement signalé en Afrique du Sud le 24 novembre, le variant Omicron aurait en fait commencé à se propager dans le monde plusieurs jours plus tôt, les autorités sanitaires néerlandaises ayant annoncé mardi qu’Omicron circulait déjà aux Pays-Bas le 19 novembre.

Le Monde avec AFP

Source : Le Monde.fr

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