Le chef de la police nationale japonaise, Itaru Nakamura, a annoncé jeudi 25 août avoir présenté sa démission, après avoir reconnu des défaillances dans la protection de l’ancien premier ministre Shinzo Abe, assassiné le 8 juillet lors d’un meeting électoral.

« Nous avons décidé de réorganiser notre équipe et de repartir sur de nouvelles bases en ce qui concerne nos missions de sécurité, et c’est pourquoi j’ai proposé ma démission », a déclaré M. Nakamura lors d’une conférence de presse. Il n’a pas précisé quand sa démission serait effective.

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L’homme suspecté du meurtre de Shinzo Abe, Tetsuya Yamagami, a été arrêté sur les lieux et fait actuellement l’objet d’une évaluation psychiatrique jusqu’à fin novembre. Il a déclaré à la police qu’il avait ciblé l’ancien dirigeant en raison de ses liens avec l’Eglise de l’unification, également connue sous le nom de secte Moon, qu’il détestait.

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Dès le lendemain de l’assassinat de Shinzo Abe, le chef de la police de la préfecture de Nara, Tomoaki Onizuka, avait reconnu qu’il était « indéniable qu’il y avait eu des problèmes avec les mesures de garde et de sécurité » de l’ancien premier ministre. « Il est urgent que nous menions une enquête approfondie pour clarifier ce qui s’est passé », avait-il ajouté.

Le Monde avec AFP

Source : Le Monde.fr

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